Partager :

Les Instants Infeeny : Applications et intérêt Cloud Azure

Les Instants Infeeny : Enjeux du développement d’applications et intérêt du Cloud Azure

Echange autour des enjeux du développement d’applications, des méthodes de projet associées et de l’intérêt du Cloud Azure de par sa richesse en termes d’innovation et de mobilité pour répondre au mieux au besoin exprimé par les utilisateurs.

Transcription de l’interview vidéo
Les Instants Infeeny : Enjeux du développement d’applications et intérêt du Cloud Azure

Hubert de Charnacé, Président Infeeny & Pierre-Yves Hemery, Directeur de la Practice Applications & Digital Experience

Hubert : Bonjour Pierre-Yves

Pierre-Yves : Bonjour Hubert

Hubert : Tu t’occupes de la plus importante équipe d’Infeeny, celle qui est en charge des développements d’applications. Déjà pour développer des applications, alors, on peut soit choisir un progiciel soit développer une application soit même. Qu’est-ce que tu peux me dire de cette… de ces enjeux ? De ce choix ? Et de l’évolution de ce choix dans les entreprises ?

Pierre-Yves : Bon c’est un dilemme qui est présent depuis longtemps et qui a toujours été là et qui selon moi va encore perdurer un certain temps. Donc soit on va aller vers le progiciel qui permet d’aller plus vite, d’avoir une solution un peu plus éprouvée et finalement on va chercher à gagner du temps et à répondre au besoin qui a été identifié. Maintenant il va falloir rentrer dans le cadre de ce progiciel et on aura du mal à l’adapter au plus près du besoin exprimer par l’utilisateur. C’est pourquoi le développement d’applications sur mesure a encore tout à fait sa place dans l’entreprise parce que les besoins évoluent vite, parce qu’on n’a pas envie de multiplier les acteurs progiciels dans son SI ou qu’on va chercher à les faire interagir ensembles. Donc on aura besoin d’un complément applicatif pour pouvoir mettre de nouvelles interfaces où faire cohabiter tous ces systèmes dans son SI. Donc je n’ai pas d’inquiétudes à continuer à faire développer mon équipe. Il y aura toujours de l’activité sur ce sujet-là.

Hubert : Qui dit développement d’applications… donc c’est une intégration… c’est du sur mesure dans le système d’information. Le système d’information il est très sollicité, on attend beaucoup du numérique dans les entreprises pour pouvoir se développer, pour réagir… pour trouver des nouveaux marchés. Est-ce que les usages et les demandes qui nous sont faites sont différentes ? Quelles évolutions tu vois apparaître ? Et quelles attentes on a des applications dites métiers quand on les développe… on les fait développer par tes équipes ?

Pierre-Yves : Et bien il y a des tendances de fond qui ont démarré il y a quelques années et qui se poursuivent et qui ont tendance à se confirmer. Donc c’est toujours plus de mobilité, toujours plus de Cloud. Donc la mobilité ça peut être vu d’un point de vue usage, comment je vais aller adresser, atteindre un utilisateur sur son smartphone, sur sa tablette, sur son PC qui va naviguer au sein de l’entreprise mais aussi d’être capable d’ouvrir le système d’information vers l’extérieur et donc la tendance du cloud qui, en ce moment, est plutôt en train de s’accélérer. Beaucoup d’entreprises ont fait le choix d’Office 365 donc ont passé le cap d’aller mettre sa messagerie, son Active Directory dans le Cloud donc les gens sont prêts aussi à mettre leur applicatif métier dans le Cloud. Donc ça, ça permet d’aller plus vite. Ça permet aussi d’ouvrir un peu… de décloisonner son système d’information pour échanger à la fois avec ses clients, avec ses partenaires, avec ses collaborateurs qui vont faire du télétravail, qui sont dispersés sur le territoire. On a une bonne manière de répondre efficacement et rapidement à ces attentes-là. Donc forcément les architectures logicielles elles évoluent aussi de ce côté-là donc on parlait d’infrastructure, on peut même oublier l’infrastructure et aller sur des logiques PaaS, Plateform As A Service, où on va simplement réfléchir application et de la fournir à mon hébergeur Cloud sans me préoccuper de machine virtuelle, de réseau, etcetera. On va avoir des vrais gains aussi d’aller vers ce type de solutions.

Hubert : D’accord. Donc en fait même les applications qui étaient vues comme très internes pour les entreprises maintenant elles vont… on cherche à ce qu’elles soient ouvertes c’est-à-dire qu’on puisse y accéder n’importe où, dans des cas d’usage assez variés. On va préférer les installer dans des Clouds donc chez Microsoft le Cloud Azure. Et donc ce que tu disais sur PaaS c’est que dans le Cloud Azure il y a des services, il y a des fonctions prédéveloppées, des choses intelligentes et que ces innovations qu’on trouve dans Azure sont aussi accessibles pour des applications métiers et vont peut-être être un des moyens d’enrichir, d’innover dans ce domaine ?

Pierre-Yves : Exactement…

Hubert : Est-ce que tu peux d’ailleurs donner des exemples ?

Pierre-Yves : …à la fois on va chercher à couvrir le besoin le plus vite, le plus simplement et le plus efficacement mais on va aussi… on va avoir des opportunités avec des briques pour facilement intégrer du traitement de la voix, de la reconnaissance de langage naturel, du traitement d’images, faire du Machine Learning, on entend beaucoup parler de Machine Learning en ce moment donc le fait de se rapprocher de ces services là qui sont pré-packagés dans un Cloud comme Azure ça va aussi être un autre gros axe de développement, c’est de rendre ces applications plus intelligentes et de pouvoir faire des choses plus évoluées et encore une fois plus rapidement que si on restait enfermé au sein du SI hébergé dans l’entreprise. Donc là encore on a une vraie opportunité de faire évoluer son système d’information et d’enrichir ces applicatifs. Encore une fois c’est… on va chercher à apporter plus de valeur à ces utilisateurs-là et donc tous ces nouveaux usages on va pouvoir y répondre grâce à tout ça.

Hubert : D’accord. L’application ne vis plus toute seule, elle va être interconnectée et sera peut-être plus petite ? Je ne sais pas. Est-ce que les applications sont… ou alors les deux choses ?

Pierre-Yves : Oui une application qui est toute seule, qui gère ses données toute seule dans son coin on en voit de moins en moins puisqu’on va vouloir chercher des données du CRM, des données de son logiciel de stock, des données commerciales, pleins de choses qui vont permettre d’enrichir un scénario métier. On va aussi chercher à faire des applications qui répondent mieux aux usages des différents profils en entreprise donc on a aussi tendance à faire des applications plus petites pour pouvoir les faire plus rapidement. Pour pouvoir les faire évoluer plus simplement aussi. Donc là on a une vraie logique de multiplier les interfaces qu’on va avoir face aux utilisateurs. D’avoir une logique d’API donc comment je vais exposer mes services de mon système d’information ou des différentes briques de mon système d’information que je vais pouvoir consommer à travers une ou « n » applications en face A.

Hubert : Très bien et donc dans le monde Microsoft qui est le notre il y a un ensemble de technologies. Est-ce qu’il y a une certaine variété ? Est-ce que c’est facile de choisir la bonne solution pour un besoin ?

Pierre-Yves : Il est très riche donc ce n’est pas toujours facile de choisir. L’intérêt de l’écosystème Microsoft DotNet c’est qu’on peut couvrir énormément de scénarios et de contextes métiers. On peut faire du client lourd, du client léger, de la mobilité. On peut enrichir sa suite Office pour rajouter des add-in dans son Outlook que notre utilisateur connait bien. On peut utiliser aussi des technologies qui restent dans l’écosystème Microsoft pour aller atteindre des smartphones iOS, Android donc que ce soit avec du Xamarin ou du Cordova qui sont deux manières d’adresser la problématique d’un développement cross-platform. On va avoir du WPF pour faire du client lourd donc des choses que je vais installer sur le poste de mon utilisateur et puis bien sûr toujours beaucoup d’applications web que je vais utiliser simplement au travers d’un navigateur. Tout ça ce sont des usages qui sont quand même rentrés dans l’entreprise. On en a des nouvelles, on va pouvoir faire du BOT pour avoir un autre canal d’interaction avec ces utilisateurs-là. Donc là encore on a des Framework, on a des solutions pré-packagées sur lesquels on va pouvoir s’appuyer pur construire de nouveaux canaux d’échanges avec ses utilisateurs internes, externes ou partenaires encoure une fois.

Hubert : D’accord. Alors pas de limite dans le choix, de l’assemblage et donc tout ce qu’il faut pour répondre à une phase créative, pour essayer d’imaginer quelque chose d’innovant on a toutes les solutions, il faut prendre les bonnes…

Pierre-Yves : C’est toute la difficulté

Hubert : … Tu conseilles souvent la bonne solution pour…

Pierre-Yves : Oui donc a nous d’aller auditer, de savoir ce qui existe, les contraintes qu’on peut avoir, les connaissances des équipes de développement internes chez nos clients qui peuvent être une manière d’arbitrer aussi que je vais choisir telle ou telle techno, est-ce que je vais plutôt sur de l’HTML, du javascript, est-ce que je vais être plutôt sur du XAML, voilà tout ça ce sont des questions à se poser et donc on va adresser soit par des retours d’expérience, par du POC aussi qui est une bonne manière aussi d’aller tester les choses et de valider que c’est le bon choix.

Hubert : Très bien. On aime beaucoup faire des projets tous les deux depuis longtemps. Donc le projet tu as lancé il y a déjà un certain nombre d’années… quoi tu as lancé… on a participé dans le monde Microsoft au fait de changer les méthodes de projet, de travailler sur la partie Agilité. Est-ce que les méthodes de projet changent ? Est-ce qu’il y a des innovations ?

Pierre-Yves : On reste quand même dans la continuité. Donc l’Agilité tout le monde en fait, a un degré de maturité plus ou moins fort en fonction des clients, des métiers, en fonction des équipes de développement. Donc là on est vraiment sur des choses qui s’installent, qui continuent à s’insérer dans les méthodologies des différentes entreprises. Il est vrai qu’aujourd’hui on apporte plus d’attention au test et puis on est aussi sur des logiques comme je cherche à faire évoluer mon application, à répondre l’évolution de mes besoins je vais aussi adapter ma méthodologie pour que je sois capable de faire vivre mon application en continue et plus sur des grandes release tous les 6 mois ou tous les 2 ans.

Hubert : C’est une logique Cloud ? D’essayer, en tout cas de s’intéresser toujours d’une façon relativement continue à l’évolution des applications ?

Pierre-Yves : Exactement et donc on… et donc les méthodologies évoluent aussi donc l’Agilité qu’on essayait de mettre entre les métiers et les équipes de développement on va aussi maintenant à intégrer les équipes d’exploitation avec la tendance du DevOps. On ne va plus chercher à packager et livrer au testeur en continue on va même chercher à livrer en production en quasi continu. En tout cas de fluidifier tout ce schéma de livraison et en même temps d’avoir une boucle de Feed-back pour pouvoir assurer la qualité de son application et prendre en compte les retours de ses utilisateurs puisque ce sont eux qui décident si l’application est correcte ou pas.

Hubert : D’accord. Donc tout ça ce sont des bonnes nouvelles. C’est-à-dire qu’on a plus de solutions, le Cloud nous apporte des choses nouvelles, on est dans cette continuité d’expérience sur le monde du développement d’applications avec des choses plus continues. On a tiré un retour d’expérience je dirais sur le fait qu’il ne faut pas faire un projet et oublier l’application mais il faut savoir la faire vivre et la faire tourner. Donc voilà toujours plein d’applications métiers et plein de capacité d’innovation.

Pierre-Yves : Oui et puis le choix qu’on a fait d’être sur cet écosystème Microsoft DotNet qui lui évolue énormément que ce soit sur les technologies pour développer, que ce soit sur les solutions Cloud, que ce soit sur les outils comme Visual Studio y compris dans sa version Cloud pour faire collaborer son équipe de développement. Donc on reste dans notre segmentation, dans notre choix mais en même temps c’est quelque chose qui est très riche, qui évolue beaucoup et dans lequel il faut être en permanence en train d’apprendre pour pouvoir comprendre ce qui va venir après et d’être capable d’accompagner nos clients sur ces nouveautés-là aussi et qu’ils pussent en tirer partie aussi évidemment.

Hubert : Très bien. Ben écoute merci beaucoup Pierre-Yves.

Pierre-Yves : Merci à toi Hubert.

Comment démarrer ?

+ de 300 personnes à votre disposition, n'hésitez pas, contactez-nous !

Parlons ensemble de votre objectif et des outils et solutions qui peuvent vous permettre d'y répondre.