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Les Instants Infeeny : DevOps

Les Instants Infeeny : DevOps

Echange Infeeny autour du concept DevOps ou comment améliorer la communication entre le monde du développement et le monde de l’exploitation.

Transcription de l’interview vidéo
Les Instants Infeeny : DevOps

Hubert de Charnacé, Président Infeeny & Michel Hubert, Directeur de la Practice Azure Experience et Microsoft Regional Director

 

Hubert : Bonjour Michel

Michel : Bonjour

Hubert : On a parlé ensemble d’Azure et on sait que faire travailler des équipes du côté du développement et de l’infrastructure c’est toujours compliqué. Un des termes importants, une des méthodes importantes en ce moment c’est DevOps.

Michel : Hum hum

Hubert : Est-ce que tu pourrais nous dire, nous définir ce que c’est que… ce qu’il y a derrière le terme DevOps ?

Michel : Alors la définition simplifiée c’est tout simplement DevOps c’est améliorer la collaboration entre les Dev et les Ops, entre le monde du développement et le monde de l’exploitation. Historiquement les deux font de l’informatique, parlent le langage informatique mais ils ne se comprennent pas. Ils ne se comprennent pas pour une raison simple c’est qu’ils ont des objectifs très différents dans l’entreprise. Le développeur va être là pour fournir rapidement de nouvelles fonctionnalités, de nouvelles solutions aux métiers alors que la partie Ops, la partie exploitation, doit s’assurer de la stabilité et de la disponibilité de la plateforme. Donc deux objectifs qui s’affrontent ce qui fait qu’aujourd’hui on a ce qu’on appelle un mur de confusion entre les Dev et les Ops.

Hubert : D’accord et en quoi DevOps permet de casser ce mur et de résoudre ce sujet compliqué finalement ?

Michel : Alors pour bien comprendre il faut revenir un peu dans l’histoire. On a créé les méthodes Agile comme Scrum ou d’autres qui ont permis de faciliter la collaboration entre le développeur et le monde du métier, qui avaient les mêmes difficultés. Les méthodes Agile ont prouvé leur succès sauf que c’est bien beau d’avoir une méthode Agile qui va livrer des release régulièrement si derrière l’Ops empêche d’aller en production, la méthode Agile…

Hubert : La frustration reste la même finalement ?

Michel : Voilà tout à fait. Et donc, on crée cette démarche, cette culture DevOps pour justement pallier à ce problème pour être sûre qu’ensemble, les Dev et les Ops vont travailler, vont mieux collaborer pour qu’une nouvelle fonctionnalité du besoin du métier jusqu’à sa mise en production ça se fasse en quelques semaines et puis en quelques mois voire même quelques années parfois dans les cas les plus extrêmes. Donc pour mettre en place cette démarche, cette culture évidemment il faut un outillage, ça parait évident, mais ce n’est pas suffisant. D’ailleurs il y a trois grands piliers autour de DevOps. Il y a l’outillage, il y a les processus, il faut revoir les processus et la façon de travailler, notamment il faut être en Agile pour profiter pleinement de DevOps. Et après il y a aussi le troisième pilier qui est le côté humain. Il va falloir former, changer les habitudes, il va falloir travailler ensemble, avoir des objectifs communs. Donc c’est la réunion qui fait que la démarche DevOps sera un succès.

Hubert : D’accord.

Michel : Pour y arriver, Microsoft a forcément développer une solution d’outillage assez complète qui s’appelle Azure DevOps, qui s’appelait auparavant VSTS, qui permet en fait de gérer de bout en bout une démarche DevOps. Du besoin du métier jusqu’à la mise en production en passant par la supervision, les tests automatiques, etc.

Hubert : D’accord, donc finalement les équipes se partagent le même outil ? Entre les développeurs et les … ?

Michel : Tout à fait ! Ils ont le même outil. Ils ont un travail collaboratif plus efficace et ce qui est intéressant dans Azure DevOps bien que ça s’appelle « Azure » DevOps, ça fonctionne aussi pour n’importe quel langage, n’importe quelle plateforme, n’importe quelle technologie. C’est une plateforme qui est très très ouverte et qui permet d’absorber tout type d’application. Un point aussi important c’est que DevOps ce n’est pas… alors trop souvent on le résume à ce qu’on appelle du « CICD », intégration continue, déploiement continu mais derrière il y a d’autres practices importantes pour que ça soit une vraie démarche DevOps. J’en citerais deux principales : il y a l’Infra as Code qui est la possibilité de définir sous forme de code son infrastructure et d’approvisionner de manière automatique. Il y a aussi le monitoring qui est très important dans DevOps. Être capable d’avoir un monitoring plus efficace, plus efficient et partager le monitoring entre les Dev et les Ops. Trop souvent le développeur une fois qu’il met en production il ne regarde pas ce qu’il se passe alors qu’il a besoin de vérifier que son application est performante et efficace en production.

Hubert : D’accord. Et donc tous ces concepts de DevOps et des outils qui vont avec est-ce que cela s’adapte au cloud ? J’imagine que oui donc est-ce que tu peux nous en dire plus ?

Michel : Oui en fait les deux vont de pair. Le cloud et DevOps vont vraiment de pair. Ça serait dommage de faire du cloud sans du DevOps parce que grâce au DevOps, le cloud, on va pouvoir tirer profit pleinement des avantages du cloud. Quelques exemples, le premier c’est ce que l’on appelle l’Infra as Code donc la mise à disposition d’infrastructure d’environnement à la demande. Pourquoi c’est important dans le cloud grâce à DevOps c’est que, sur un SI classique, on constate que 50% c’est de la non production. Donc pourquoi payer autant que de la production alors que ça apporte beaucoup moins de valeur à mon métier. D’autant plus qu’un environnement de Dev ou de recette, notamment les recettes, on constate que c’est utile 1 mois voire 2 mois dans l’année auprès des utilisateurs. Donc grâce à l’Infra as Code je vais être capable de déployer à la demande un environnement de recette, faire la recette métier et dès que c’est fini je vais l’arrêter voire même le supprimer.

Hubert : D’accord. Donc c’est la même idée que ce que tu disais sur une vision globale d’Azure. Il y a une notion d’économie, il y a une notion d’utiliser un service au bon moment et donc ça s’applique dans un contexte de développement … ?

Michel :  Tout à fait comme je vais devoir créer la recette que quand j’en ai besoin, donc quelques semaines dans l’année, je ne paierai que quelques semaines la recette alors que traditionnellement j’ai une recette qui tourne de 14,75. Un autre aspect de DevOps qui est très important c’est le déploiement automatique de la solution. Je vais être capable de déployer de manière très rapide les nouvelles fonctionnalités demandées par le métier. Un exemple très simple, si je prends un exemple de Facebook, aujourd’hui Facebook fait à peu près 100 déploiements par jour. Sans coupure de service, sans qu’on ne s’en rende compte. Bon certes c’est un niveau de maturité très haut dans DevOps, c’est pour ça qu’on parle bien d’une démarche…

Hubert : C’est obligatoire on va dire ? Sur des rythmes extrêmement importants comme l’a Facebook, ces concepts sont fondamentaux ?

Michel : Oui. Tout à fait oui.

Hubert : Est-ce que tu pourrais nous donner des conseils ? Comment faire pour voilà… pour basculer, pour démarrer dans… sur le concept de DevOps et des outils qui vont avec ?

Michel : Alors il n’y a pas vraiment de méthode magique. On ne devient pas DevOps du jour au lendemain. Déjà il faut appréhender l’agilité. Sans agilité il n’y aura pas de DevOps. Et après c’est un chemin donc après il faut s’adapter aux différentes cultures d’entreprise, aux différents contextes. Pour ça nous on a mis une démarche en place chez Infeeny qui permet d’accompagner les clients en fonction de leur maturité actuelle à partir d’une étude de maturité, d’un assessment, je détermine la maturité d’un client, je vais déterminer vers quelle maturité il va aller et on va définir ensemble une roadmap pour y aller.

Hubert :  C’est par étape ? Ce n’est pas urgent, c’est par étape ? C’est un progrès qui peut être assez constant dans la façon de travailler des équipes en fait ?

Michel : Oui et chaque client va y trouver un objectif différent, des priorités différentes et on va les accompagner sur la mise en place de leur démarche.

Hubert : Très bien. Donc on t’appelle si on a des questions sur le sujet ?

Michel : Avec plaisir !

Hubert : Très bien merci beaucoup Michel.

Michel : Merci.

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