Les Instants Infeeny : Intérêts et atouts du Cloud Microsoft Azure

Les Instants Infeeny : Intérêts et atouts du Cloud Microsoft Azure

Echange Infeeny sur les intérêts du cloud, les atouts de Microsoft Azure et les recommandations de scenarios pour tirer efficacement profit de la puissance du cloud.

Transcription de l’interview vidéo
Les Instants Infeeny : Intérêts et atouts du Cloud Microsoft Azure

Hubert de Charnacé, Président Infeeny & Michel Hubert, Directeur de la Practice Azure Experience et Microsoft Regional Director

 

Hubert : Michel bonjour

Michel : Bonjour

Hubert : On est là pour parler d’Azure et pour parler du cloud. C’est une question qu’on voit… qui est un sujet majeur aujourd’hui. On nous parle du cloud, on nous dit que c’est au cœur de la rénovation des systèmes d’informations et de l’innovation mais moi je serais dirigeant d’entreprise je ne vois pas nécessairement pourquoi je dois y aller et pourquoi je dois y aller dès maintenant. Donc ça serait intéressant que l’on puisse échanger tous les deux sur ce sujet. Est-ce que tu pourrais déjà nous donner ta définition du cloud ?

Michel : Ben avant tout le Cloud n’est pas nouveau.

Hubert : D’accord.

Michel : Aujourd’hui ce sont des solutions qui sont matures et qui ont à peu près une dizaine d’années et 95% des sociétés du Fortune 500 utilisent déjà un cloud dans leur entreprise. Et c’est vrai que le terme « cloud » est assez galvanisé. Il est important quand même de rappeler quelles sont les caractéristiques d’un cloud. Le cloud doit répondre à 4 caractéristiques importantes. La première c’est la mutualisation des ressources. Avoir une plateforme qui va mutualiser pour permettre d’avoir des coûts moindres d’infrastructure. La deuxième caractéristique c’est l’accès en libre-service. Je ne dois pas être dépendant d’un tiers ou d’un formulaire pour accéder… pour provisionner des ressources. Ça c’est la deuxième caractéristique. La troisième c’est l’élasticité qui est quand même l’ADN du cloud. Être capable d’avoir des ressources élastiques qui vont grossir ou diminuer en fonction de mon réel besoin. Et la dernière caractéristique qui est typique du cloud c’est une facturation à l’usage. Être capable de payer uniquement ce que je vais consommer.

Hubert : D’accord. Et alors donc pourquoi ma Direction informatique devrait y aller ? Y aller maintenant ?

Michel : Le cloud va répondre aux quatre enjeux principaux d’une DSI aujourd’hui. Premier enjeu : l’industrialisation. Être capable d’automatiser tout ce qui est à faible valeur ajoutée afin de consacrer le temps sur vraiment ce qui apporte de la valeur au métier, au business. Deuxième enjeu : l’agilité. Être capable grâce à des outils et des méthodes, être capable d’accélérer le time to market. On est quand même dans un contexte très concurrentiel et il est important de pouvoir livrer rapidement de nouvelles solutions métiers, de nouvelles solutions aux clients finaux, des clients. Troisième enjeu : l’innovation. Grâce au cloud les DSI vont être capables d’avoir des services innovants disponibles tout de suite ce qui va leur permettre, sans investir en termes de matériel, d’avoir accès à des technologies innovantes. Et dernier enjeu : l’optimisation des coûts. Je ne parle pas de réduction mais bien d’optimisation. Grâce au cloud les entreprises vont pouvoir, à budget identique, faire plus de choses pour leurs Directions métiers.

Hubert : D’accord. J’ai compris les enjeux. Moi j’ai souvent entendu… On parle de deux termes un peu mystérieux, des acronymes dans le monde du cloud, le PaaS et le IaaS. C’est peux être intéressant d’en parler maintenant et de comprendre ce qui se cache derrière ces deux termes.

Michel : Oui. Alors ces deux termes sont comme les composantes principales d’un cloud. Le IaaS pour Infrastructure as a Service c’est la mise à disposition pour les clients de compute, de réseau, de stockage, à la demande. Mais avec le IaaS on reste responsable du management de l’infrastructure. Ses mises à jour, son évolution. Le PaaS est un niveau au-dessus. Grâce au PaaS on va déléguer au Cloud Provider, au fournisseur de cloud, la gestion de l’infrastructure pour utiliser des services managés. Et donc grâce au PaaS je vais pouvoir me concentrer sur mon applicatif, qui apporte de la valeur à mon business, plutôt qu’aux couches basses de l’infrastructure. Dans ce cas on voit l’infrastructure comme étant en fait une commodité. Un peu comme l’électricité…

Hubert : D’accord

Michel : Je branche ma prise, j’ai du courant.  Je ne me pose pas la question de comment va gérer la centrale. Avec le PaaS c’est le même principe. Je me branche sur le cloud et j’ai accès à des services managés.

Hubert : D’accord. Nous on s’intéresse à Microsoft. Donc chez Microsoft le cloud c’est Azure. Est-ce que tu pourrais nous parler… quoi… nous faire une photo… donc il y a du PaaS, il y a du IaaS dans Azure ?

Michel : Oui en fait comme vous le dites, Azure c’est la solution cloud de Microsoft. Très tôt Microsoft, dès le début Microsoft c’est orienté vers le PaaS. Microsoft était convaincu, et je partage leur point de vue, que l’avenir du cloud c’est la PaaS et non pas le IaaS.

Hubert : D’accord.

Michel : Le IaaS n’étant qu’une première étape avant de basculer vers le PaaS. Parce que cela nécessite un travail de migration plus important. Mais ce qui est important avec Microsoft c’est qu’il faut revenir à l’ADN de Microsoft. Au départ Microsoft est un éditeur de logiciel et c’est pour cela, grâce à son passé, qu’ils sont capables de fournir… de mettre à disposition des services innovants plus rapidement que ses concurrents.

Hubert : D’accord, donc il y a de l’innovation partout. Il y en a dans le PaaS, Plateform as a Service. Est-ce que tu pourrais nous donner des exemples de ces briques innovantes, intelligentes, que l’on trouve dans Azure ?

Michel : Ben grâce au PaaS justement on va avoir un accès très rapide aux dernières technologies innovantes. Je vais pouvoir, comme je l’ai dit tout à l’heure, me concentrer sur mon code métier, sur mon application et pas sur les couches sous-jacentes. C’est un peu comme une boîte à Lego. Quand je crée une solution PaaS dans Azure je vais assembler différentes boîtes, différentes briques pour créer ma solution.

Hubert : Donc tu vas gagner du temps déjà ?

Michel : Donc je vais gagner du temps et je n’ai pas non plus besoin d’investir sur la partie matérielle avant de démarrer mon projet. Mon projet je peux le démarrer tout de suite. Alors en termes de services PaaS on a quelques exemples assez parlants. On a notamment la partie Web App…

Hubert : Oui

Michel : … Donc c’est du site web as a service, managé par Microsoft. Donc toutes les couches basses du serveur web, de l’OS sont prises en charge par le Cloud Provider et moi je m’occupe uniquement de la partie web donc de l’application que je veux développer.

Hubert : D’accord

Michel :  On peut citer aussi tout ce qui est autour de la data. Dans le cloud Azure on a plein de briques de Data as a Service pour faire de la data BI classique ou du Big Data. On a notamment des solutions comme Databricks qui est du Spark as a Service. On va aussi retrouver des solutions comme du Machine Learning qui vont être des capacités à faire du calcul à… exécuter de l’algorithme intelligent…

Hubert : D’accord

Michel : … Je n’ai pas encore une fois à m’occuper de l’infrastructure qu’il y a derrière, j’ai juste à définir l’algorithme qui va me permettre de faire du prédictif sur mes données. Et on peut aussi citer d’autres exemples comme l’IoT, qui sont de véritables accélérateurs grâce au cloud, ou les BOT, on en parle de plus en plus qui permettent d’avoir une nouvelle interaction avec l’utilisateur.

Hubert : D’accord. Donc de l’innovation dans l’ergonomie, de l’innovation aussi dans le fait de pouvoir réutiliser ses donner d’entreprise. En fait on entend pas mal parler de la data dans Azure. C’est un petit peu les exemples que tu donnais…

Michel : Hum Hum

Hubert : … c’est effectivement aussi une solution de quoi… Azure, de ce que je comprends, va permettre de bénéficier plus fortement de l’ensemble des données dont dispose une entreprise pour des scénarios plus innovants ?

Michel : Oui tout à fait. Grâce au cloud je vais être capable de stocker des plus grandes quantités de données. J’ai du stockage quasi illimité avec le cloud et j’ai vraiment une plateforme qui est faite pour absorber les flux de données qu’on a de plus en plus dans les entreprises.

Hubert : D’accord. Est-ce que tu as des cas d’usage… je ne sais pas… deux cas d’usage qui seraient intéressants ? Qui peuvent nous permettre de voir l’intérêt du …

Michel : Oui je pense à ces deux. J’ai un client qui est une start-up dans le domaine de la finance qui grâce au cloud et notamment à la partie DevOps est capable de construire un SI par pays en quelques semaines.

Hubert : Donc rapidité ? Capité de se développer rapidement ?

Michel :  Voilà. Capacité de développement ultra rapide, à la demande alors que On-Prem il aurait fallu… chaque pays aurait été un projet de plusieurs années.

Hubert : D’accord

Michel : Là en quelques semaines je déploie un SI complet par pays.

Hubert : D’accord

Michel : On peut citer un autre exemple, dans le monde du e-commerce. Alors déjà le e-commerce on va bénéficier de la scalabilité du cloud. Donc ça c’est l’apport premier du cloud. Mais on va aussi être capable grâce aux services PaaS à valeur ajoutée de mettre en place de l’intelligence, un peu du Machine Learning, pour faire de la recommandation de produits en fonction des données historiques de mes commandes ou alors faire des prédictions sur les stocks grâce au Machine Learning.

Hubert : D’accord. Et comment on fait pour démarrer dans Azure ? Est-ce que c’est compliqué ?

Michel : C’est hyper simple ! On va sur le site de Microsoft, on crée un compte et on a une plateforme prête à l’emploi.  Il n’y a plus qu’à y aller.

Hubert : Très bien. Est-ce que tu as des recommandations en termes d’approche ? C’est-à-dire je reprends un petit peu la discussion de tout à l’heure sur un service informatique qui veut y aller. Quels seraient tes conseils ? Ou les approches différentes … ?

Michel : Alors il y a deux grandes façons d’aborder le cloud. La première c’est de faire une migration de l’existant…

Hubert : Ouais

Michel : … dans ce cas là on va une étude, un assessment, définir les objectifs « pourquoi aller dans le cloud ? ». Bien analyser l’existant du client et après définir sa roadmap et son plan de migration vers le cloud. Ça c’est un des premiers intérêts. Ça nous permet déjà de s’abstraire de l’obsolescence du, éventuellement, du matériel que l’on a actuellement puisqu’Azure me permet d’avoir du matériel up-to-date en permanence. Ça permet aussi de ne plus investir sur la partie matérielle et software puisque je vais vraiment consommer, payer ce que je vais réellement consommer dans le cloud. La deuxième approche c’est la partie on va dire création. Le cloud va me permettre de créer des nouvelles solutions, de nouveaux services pour mes utilisateurs très facilement. Grâce notamment à la partie PaaS d’Azure. Donc il y a vraiment deux approches… qui peuvent se combiner. Je peux avoir des clients qui font une migration de quelques assets existants et ils vont en profiter également pour créer des nouvelles solutions dans le cloud.

Hubert : D’accord. Est-ce qu’on a une démarche en fait pour accompagner nos clients ? Est-ce que tu peux… ?

Michel : Oui. Chez Infeeny on a une démarche qui s’appelle « Journey to Azure ». Cette démarche se fait en trois étapes. La première est une étape de découverte. Donc on va analyser le SI existant du client. Alors pour ça il existe en fait plusieurs approches. Il y a ce qu’on appelle l’approche bottom-up. C’est que je vais regarder la partie basse, donc la partie VM. Regarder les dépendances, regarder la configuration de ces machines, comment elles interagissent entre elles pour ensuite remonter vers la couche applicative. On a aussi une démarche qui est la démarche top-down où je vais me concentrer sur la partie applicative pour redescendre sur la partie infrastructure. Chez Infeeny nous on est convaincu qu’il faut faire les deux en même temps, qu’il faut faire les deux en parallèle donc on a créé la démarche middle-out qui consiste dans une méthode itérative, d’analyser à la fois la partie VM et la partie applicative pour faire cette découverte dans le cloud. Donc ça c’est la première étape, l’étape vraiment de découverte, d’assessment. La deuxième étape c’est l’étape de migration en tant que telle. Donc pour ça une fois qu’on a fait l’assessment nous on va… on va définir que le client a un cadran magique avec deux axes. Premier axe, la facilité de migration. Deuxième axe, la valeur business. Donc forcément on va recommander au client, une fois qu’on a cartographié les applicatifs, de commencer par ce qui apporte le plus de valeur business et qui est le plus facile à migrer. Mais après certains clients ont choisi d’autres stratégies de migration. Ils vont peut-être démarrer par ce qui est facile à migrer sans valeur business, pour avoir des quick-win beaucoup plus rapide. Voilà une fois qu’on a fait cette cartographie on a le plan de migration et en fonction de la stratégie du client on fait la migration.

Hubert : D’accord.

Michel : Troisième étape de notre démarche c’est la partie optimisation. Donc c’est là où on va tirer profit pleinement du cloud. On va automatiser tout ce qui est automatisable. Ça c’est vraiment un vrai leitmotiv, c’est automatiser, automatiser et automatiser dans le cloud. On va aussi avoir des metrics sur la performance de l’application. On va pouvoir se concentrer sur « comment rendre mon application plus performante ? » en termes d’infra et en termes aussi de développement. Et dernier point c’est optimiser les coûts. Est-ce que je vais être capable des ressources qui répondent réellement au besoin à l’instant T. Puisque trop souvent en On-prem, pour répondre à des besoins métiers, on va calculer l’usage le plus important et on va surdimensionner les ressources. Là grâce au cloud…

Hubert : On va éviter de prendre des risques et donc surdimensionner et donc avoir des coûts excessifs qui ne sont pas une démarche que l’on aurait dans le cloud en fait

Michel : … voilà donc grâce au cloud on va vraiment définir une configuration, une infrastructure qui répond à mon besoin à l’instant T. Capable aussi de grossir en fonction de mes usages et de réduire en fonction des besoins.

Hubert : Très bien. Dernier point, est-ce que tu détectes des freins dans les échanges que tu as avec des clients ?

Michel : Oui il y a toujours des freins, des freins on va dire plutôt psychologiques. Le principal, le plus courant c’est la sécurité. Beaucoup de clients me disent « est-ce que le cloud est sécurisé ? ». J’ai l’habitude de répondre que oui il est plus sécurisé que ce que vous avez On-prem, puisque derrière vous avez des vrais spécialistes et Microsoft a mis en place des solutions très sécurisées dans Azure. D’ailleurs Azure est la plateforme aujourd’hui qui a le plus de certifications au monde. Certifications globales, certifications locales par pays, certifications aussi verticales. De plus aujourd’hui maintenant Azure est présent en France centrale et en France du sud qui me permet de mettre ma donnée là où je le souhaite donc la laisser en France et depuis peu, depuis quelques jours Microsoft est certifié hébergeur de données de santé. Ce qui vous prouve le niveau de certification et de sécurité de Microsoft. Alors bien sûr ça ne suffit pas, il faut aussi que la solution que l’on met dans Azure soit sécurisée. Ce n’est pas que Microsoft qui doit sécuriser. On doit aussi mettre en place une solution sécurisée dans le cloud.

Hubert : Ça reste la préoccupation majeure et classique dans le cloud… dans un contexte de développement et d’applications

Michel : Exactement. C’est la préoccupation principale des DSI aujourd’hui.

Hubert : Très bien. Et bien merci beaucoup Michel et donc on te contacte pour toute question et pour avancer sur ces sujets.

Michel : Avec plaisir

Hubert : Merci Michel

Michel : Merci

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